Ô Diego, toi qui m'a appris à aimer le Napoli durant ses soirées d'été à regarder des VOD de tes crochets endiablés qui faisait se lever tout un stade déchainé. Tu décochais ses frappes qui venait se nicher petit filet opposé. Un commandant de l'armée, un général, un meneur d'homme comme jamais plus l'on en a trouvé, bon nombre te compare à Pelé, Cruyff ou Zinedine le bien aimé mais non toi tu n'es pas à classé. Meneur de génie tu distribuais les caviars et les ballons millimétrés. Combien ont tentés de te faire tomber à s'accrocher à ton maillot azuré, gentile le mal nommé en premier ? Quand tu étais dans un grand soir rien ne pouvait t'arrêter, rappelles toi cette soirée d'été, je vais t'aider à te resituer, mondial 86, te rappelles tu maintenant ? Quart de final de la coupe du monde 86, ce fameux soir gravé dans toute les mémoires, un soir qui a retracé l'histoire de ta vie en 90 minutes, un film, celui qui à fait ta légende, tout a commencé par le moment, cette fameuse main de dieu et puis là tout à basculer, comme pour te faire pardonner tu nous a régalé, cette course, cette conduite de balle, ce crochet, l'Angleterre acculer, souviens toi, parti du milieu du terrain, le ballon agrippé à ton magique pied gauche, tu passas en revue le milieu de terrain puis la défense anglaise, avec les allures d'un général. Les bras en Z, la poitrine bombée, la tête haute, tu terminas ta parade en logeant le ballon dans les filets anglais. Tout le stade c'est levé, on ne peut qu'admiré la beauté. Tu resteras le premier, même si tu n'as pas fais que des bonnes choses à coter tu es un modèle pour quiconque dit aimer ce qu'est le football dans son intégralité.