Buffon, ou, le meilleur gardien du monde de ces quinze dernières années. C'est un peu son surnom non officielle. Car depuis quinze ans, quand ils 'agit de se dire "à ton avis, qui est le meilleur gardien du monde ?", forcément, au bout de quelques noms, celui de Buffon revient. C'est sans doute là sa plus grande force : non seulement ile st bon, mais en plus, il l'est depuis presque toujours. Il restera, à n'en pas douter, l'un des meilleurs gardiens de l'histoire de ce sport, qu'il a marqué de tout son génie. Tout simplement.

Après la Coupe du Monde 2006, l'Italie était perdue. Cannavaro et Maldini partis, ce pays n'avait plus son traditionnel immense défenseur, celui qui faisait peur à tous les attaquants d'Europe. Le jeune Chiellini était déjà là pourtant mais on se posait la question : comment remplacer ces deux géants ? Ca a été dur, mais il y est parvenu. Parce qu'il est bon, qu'il a énormément progressé et qu'il a grandit en même temps que son club. Ensemble, ils ont réussi à atteindre le très haut niveau. Encore un peu et ils seront sur le toit de l'Europe.

Pirlo, le métronome. Le maître à jouer. Il est de ses joueurs qui transforment une équipe. Donnez-lui des chèvres, il en fera des tops buteurs européens. Donnez-lui des ballons pourris, il vous en fera des passes décisives. Donnez lui un bon club à la dérive, il vous le ramènera dans le gratin européen. Il y a beaucoup à dire sur le retour en grâce de la Juventus ces dernières années. Mais, si cette remontée coïncide avec la nouvelle jeunesse de Pirlo, c'est tout sauf un hasard...

Vidal était un joueur presque inconnu lorsqu'il est arrivé à la Juventus. Chilien d'origine passé par le Bayer Leverkusen, voilà un mec que personne, ou presque, ne connaissait. Aujourd'hui, il est considéré par beaucoup comme le meilleur box-to-box d'Europe, intraitable défensivement et adroit devant le but. Vidal, c'est un mec qui ne s'arrête jamais et qui, incroyable mais vrai, semble faire toujours le bon choix. Le prototype du footballeur moderne, bon partout, capable de tout faire.

Le petit Criscito est un joueur qui a eu un parcours difficile, baladé entrel'axe de la défense et le côté durant sa jeunesse, ce n'est qu'après s'être installé sur le côté qu'il a pu devenir le bon joueur qu'il est aujourd'hui. A l'aise techniquement et très fort défensivement, il est de ces latéraux que l'on ne voit pas, mais qui font toujours le boulot. Pour cela, il héritera d'une place de choix dans la Juventus version Heisenberg.

Il existe peu de joueurs capables de porter, par leur seul talent, toute une équipe. Marco Reus est de cette race-là. Il a permit au Borussia M'Gladbach de faire une magnifique saison et de se qualifier pour l'Europa League dans sa jeunesse. Passé d'un Borussia à l'autre, pour Reus, c'est la consécration : son talent éclabousse les pelouses allemands et européennes, il pousse Podolski sur le banc en équipe nationale et se fond totalement dans le jeu des Jaunes : un pur talent, un régal absolu à voir jouer. Sa vitesse et sa percution s'allieront à merveille avec la technique de l'équipe turinoise.

Dois-je vraiment le présenter ? Lui qui a éclaboussé les terrains de Ligue 1 de tout son talent pendant plusieurs années ? Non, franchement. La seule chose à commenter en réalité, c'est son évolution. Il a quitté la France avec une étiquette de très bon joueur avec un possible superbe avenir. Aujourd'hui, il fait partie des meilleurs joueurs de Premier League aux côtés de Silva, Mata, Touré et autre Rooney. Un an et demi après et à 23 ans. Tout est dit.

Quatre buts face au Real Madrid en demi-finale de Ligue des Champions l'ont propulsé superstar des attaquants européens. Pourtant, ceux qui connaissent Dortmund et son équipe ces dernières années ne s'y trompent pas : Lewandoski en est un pilier depuis un moment maintenant. Attaquant complet, agile techniquement et efficace devant le but, il s'impose comme l'un des meilleurs numéro 9 à l'heure actuel. Qui de mieux que lui ? Peut-être Van Persie, Cavani et Aguero ? Après eux, le désert.